Berger Allemand Chien d'utilité

Le rôle historique du berger allemand a été incontestablement celui de conducteur de troupeaux.
Si son utilité d'origine a disparu peu à peu c'est au profit d'emplois qui nécessitent un chien fort et sensible, intelligent et équilibré.

En véritable athlète le berger allemand a un esprit sain dans un corps sain, sur de lui, réceptif, disponible en permanence, il exerce avec un talent égal les métiers qui lui sont proposés.
Son nez, un des meilleurs du monde canin, lui donne une réelle supériorité par rapport à l'homme.
Avec ses 200 millions de cellules olfactives il est passé maître dans l'art du pistage, pouvant retrouver l'enfant fugueur ou le malfaiteur. Il travaille nez à terre sans fatigue alors que pour un autre canidé la détection par olfaction s'avère épuisante.
Ce chien héros brille dans de nombreuses missions comme la recherche en avalanches.
Son flair, sa rapidité et sa ténacité placent le berger allemand parmi les meilleurs chiens spécialistes de cette discipline.
Il est le plus efficace pour retrouver des personnes en danger, un chien bien entraîné est capable de localiser à cinquante mètres un sinistré enseveli sous trois mètres de neige. Le chien réussit dans plus de 80% des cas, mais, malheureusement, les victimes ne sont pas toujours vivantes. Un quart des survivants sont découverts par les chiens de recherche en avalanches.

Comme il a toujours envie de faire plaisir, il sait puiser dans ses ressources pour continuer les recherches même s'il est fatigué. Pour arriver à de bons résultats, le chien et son moniteur suivent un entrainement particulier basé sur le jeu, mais aussi sur un fort lien amical et affectif. Un berger allemand aguerri pourra faire le travail de plusieurs pisteurs en dix fois moins de temps.
En

Cette utilisation demande des chiens parfaitement équilibrés, avec une grande puissance de travail capables d'endurer les multiples agressions dues au milieu chaotique.
En France 120 équipes cynophiles sont opérationnelles en cas de catastrophe.

Le berger allemand est un auxiliaire indispensable dans toutes les brigades cynophiles du monde. Gardien, pisteur, patrouilleur, démineur, détecteur d'explosifs, il a fait ses preuves et occupe tous ces rôles avec succès depuis plus d'un siècle.

En France,
le 132e bataillon cynophile de l'armée de Terre situé à Suippes fournit en chiens les administrations françaises , il procède également à l'instruction des maîtres chiens de l'armée de terre et de la marine.

Le centre de Suippes constitue le plus grand chenil d'Europe occidentale, avec une capacité d'accueil de 600 chiens.

La Gendarmerie Nationale dispose du


La Police Nationale dispose du

L'Ecole de Cannes-Ecluse assure, outre l'achat et le dressage des chiens utilisés par les polices urbaines (plus de 200 chiens opérationnels), la formation des conducteurs, dresseurs et moniteurs des unités et brigades canines présentes dans une quarantaine de grandes villes.

De nombreuses spécialisations sont aujourd'hui développées et donnent des résultats très satisfaisants:







Le dressage des chiens de détection repose toujours sur les mêmes principes, l'un est de faire plaisir à son maître et l'autre est de jouer. De ce fait, le chien ne « travaille » jamais, il joue. La relation entre le maître et le chien est très importante, chacun doit pouvoir compter sur l'autre à tout moment.
N'oublions pas ce que nous disait le capitaine Von Stephanitz, le père de la race du berger allemand: "l’ensemble de la question du chien de service n’est pas seulement une question de chien, mais autant, sinon plus, une question de maître.", en d'autres termes le conducteur de chien doit donc présenter de nombreuses qualités pour espérer faire un bon maître.
Si l'instinct de garde est en général inné chez le berger allemand, la défense est inculquée par le travail dans les clubs cynophiles et seuls des professionnels qualifiés pourront faire exercer votre chien à la défense.
Aujourd'hui supplantés par les labradors et golden retrievers, les bergers allemands ont été l'une des premières races canines à servir de guides aux personnes aveugles. Très proches de leur maître et naturellement gardiens, cet aspect de leur caractère ne doit pas être exploité au cours de leur éducation de chien guide. La difficulté réside dans la sélection de chiens qui n'ont pas ce trait de caractère.
L’une des qualités essentielles exigées du chien-guide, est l’initiative. Par exemple, en cas de franchissement difficile, il doit être capable de ralentir l’allure ou même de désobéir à un ordre de son maître face à une situation de danger immédiat.

Le chien-guide permet de redonner confiance en soi et au-delà du guidage, il est, comme tous les chiens ayant suivi une bonne éducation de base, un excellent et fidèle animal de compagnie. Au fil du temps, une complicité s’installe entre le chien et son maître. La confiance mutuelle accroît les performances du chien. L’aide apportée à la personne déficiente visuelle s’en trouve renforcée. La réussite de l’équipe maître et chien repose sur un formidable échange. Il ne suffit pas de donner chaque jour les croquettes et l’eau dont le chien a besoin.
Le travail du chien-guide demande une grosse concentration. C’est pourquoi il est important de jouer régulièrement avec lui, de l’emmener courir dans un parc, dans une forêt. Un chien bien détendu aura envie de faire plaisir. Comme il se sentira bien, il n’effectuera que mieux son devoir de guidage.
Le chien guide est un compagnon fidèle et efficace, un auxiliaire de vie, qui aide à compenser le handicap. Mais c’est aussi un important facteur d’intégration sociale des personnes malvoyantes.

Pour être chien visiteur, le maître et le chien doivent avoir effectué un stage de deux jours et réussir les tests d’admission afin d’obtenir le diplôme « chien visiteur » délivré par la CNEAC. L’activité « chien visiteur » repose uniquement sur le bénévolat. C’est un chien qui doit être équilibré, sociable avec ses congénères, bien éduqué, quelque soit son origine et sa taille.
Le chien donne sans compter et le concept du chien visiteur repose également sur le dévouement du maître : c’est un engagement qui doit être réfléchi, un maître s’engage dans la durée pour partager ce que lui apporte jour après jour son compagnon.
Le chien visiteur intervient dans les maisons de retraite, les longs séjours, les centres pour handicapés, les hôpitaux. Il apporte le temps de sa visite, sa présence chaleureuse, apaisante.
Grâce à la complicité immédiate créée par le chien et à sa capacité à motiver les personnes visitées, les interventions permettent de stimuler la mobilité, les sens, l’expression de la mémoire.
Des études médicales confirment que la présence d’un animal a des effets bénéfiques voir thérapeutiques sur la santé humaine : baisse de la tension artérielle, du rythme cardiaque, réduction de l’angoisse et de l’agressivité. Le chien visiteur peut également intervenir dans les écoles pour participer à des activités d’information et de prévention des morsures.


D’après les résultats de ces enquêtes, des chiens ayant suivi un entraînement au préalable, seraient capables de détecter à l’odeur la présence de différents types de cancers (notamment le cancer du poumon, du sein, de la peau, de la prostate et du côlon) à partir d’échantillons d’haleine ou d’urine. Les animaux décèleraient une molécule émise par les cellules tumorales. Des études sont encore à réaliser pour identifier la nature de cette substance. Ces chiens dépisteurs de cancer pourraient ainsi être utilisés pour diagnostiquer ces maladies précocement. Les patients pourraient ainsi être pris en charge à des stades peu avancés.
Certains chiens sont capables de repérer les signes avant-coureurs d’une crise d’épilepsie. Cette maladie peut être grave si la personne n’est pas prise en charge rapidement, notamment lors d’un trouble sévère. L’animal peut ainsi alerter l’entourage ou la personne elle-même avant que la crise ne se déclenche. Il est également prouvé que la présence du chien diminuerait le stress et ainsi le nombre de crises chez les patients souffrant de troubles épileptiques.
Des chiens d’assistance médicale sont entraînés à reconnaître les signes d’hypo ou d’hyperglycémie chez les personnes atteintes de diabète. L’animal peut ainsi avertir son maître dès qu’il perçoit ces variations de glycémie ou alerter quelqu’un si ce dernier n’est pas en mesure de réagir. Le malade pourra alors vérifier son taux de glycémie et utiliser son traitement en conséquence ou être pris en charge rapidement.